Les révélations #GreenFakes, publiées par Mediapart, Africa Uncensored et Mongabay, montrent comment des entreprises comme Total Energies, Eiffage, et Rio Tinto exploitent des réglementations défaillantes en Afrique pour extraire des ressources et engranger des profits au détriment des populations et de l’environnement.
Dans le rapport de la plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (Pplaaf), exploité par le quotidien La Tribune, on apprend que cette destruction de l’environnement est faite avec la complicité des entreprises d’audit environnemental européennes. Ces dernières minimisent l’impact environnemental des projets « destructeurs » qui ravagent les écosystèmes fragiles et les communautés vulnérables en Afrique.
Biotope et The Biodiversity Consultency sont les principaux accusés. Ils compromettent volontairement l’intégrité de leurs rapports pour satisfaire leurs clients. Ces cabinets facilitent l’écoblanchiment des grandes multinationales en Afrique.
Les enquêtes portent sur plusieurs projets à travers le continent, particulièrement le projet d’oléoduc de Total en Ouganda, l’exploration gazière au Mozambique, un terminal pétrolier au Congo-Brazzaville, etc.
Selon Jimmy KANDE, directeur de Pplaaf pour l’Afrique, le patrimoine, les écosystèmes et les modes de vie de nombreuses communautés sont détruits. Et, pour ajouter l’insulte à l’injure, les populations africaines ne reçoivent presque rien des énormes profits générés par cette destruction, se désole M. KANDE.
Rémi SOUSSO
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