La décision prise par la police de suspendre jusqu’à nouvel ordre la couverture sécuritaire des combats sonne comme une volonté d’arrêter la lutte, pour Moustapha KANDJI, porte-parole du CNG.
Interrogé par L’Observateur, le membre du Comité national de gestion de la lutte (CNG) rappelle que «le règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de lutte ».
Donc sans sécurité, il n’y a pas de combats de lutte au moment où les chocs Prince et Modou Anta pour le 23 février, Lac de Guiers 2 et Ada Fass pour le 4 avril et Boy Niang 2 et Reug-Reug pour le 29 juin 2025 sont déjà programmés.
Pour rappel, cette décision est motivée par le décès de Babacar DIAGNE à la suite des violences qui ont éclaté lors du combat Franc/Ama BALDÉ le 16 février. La police a reproché aux organisateurs d’avoir violé plusieurs règles. Plusieurs milliers de personnes ont acheté des billets sans accéder à l’enceinte de l’Arène qui avait déjà atteint la jauge maximale.
Khadija NDIAYE