Suite aux récents incidents violents survenus après des événements de lutte, la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal (CNDH-S) a publié un communiqué de presse pour exprimant son inquiétude et appelant à une action immédiate.
La CNDH-S souligne que « les violences observées lors des manifestations sportives, notamment de lutte, mettent en péril la sécurité des citoyens et la cohésion sociale ».
Elle rappelle que le « droit à la sécurité est un droit fondamental et que la lutte, en tant que patrimoine culturel sénégalais, ne doit pas être ternie par de tels actes de violence ».
Face à cette situation, la CNDH-S recommande « la suspension provisoire des séances de lutte » et appelle à un « dialogue urgent entre les pouvoirs publics, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), les promoteurs de lutte et la société civile » pour mettre en place un « cadre de gestion rigoureux et sécurisé des combats ».
Elle propose en outre que des mesures strictes soient prises pour encadrer les flux de spectateurs, avec un dispositif efficace de contrôle des accès et de sécurisation des itinéraires.
La CNDHS insiste également sur la « sensibilisation accrue des supporters, des populations et des acteurs de la lutte sur les risques, les responsabilités et la redevabilité »,
Elle exige « une justice ferme et exemplaire contre les auteurs de violences afin d’endiguer l’impunité ».
La CNDH-S appelle l’ensemble des parties prenantes à agir rapidement et efficacement pour restaurer un climat de paix autour de ce sport emblématique.
Elle se dit mobilisée et prête à contribuer à toute initiative allant dans ce sens.
Liboire SAGNA