La Fédération des syndicats de la santé (F2S) a annoncé une grève générale de 48 heures les 13 et 14 mars prochains.
Cette action vise à interpeller les plus hautes autorités de l’État sur les problèmes persistants qui minent le secteur de la santé et de l’action sociale.
« Un nouveau plan d’action a été validé par nos instances », a déclaré Cheikh SECK, responsable de la F2S, lors d’un point de presse.
« Nous avons rencontré le ministre de la Santé et de l’Action sociale pour faire le suivi des accords du 29 décembre 2023, mais force est de constater que sa seule volonté ne suffit pas », a-t-il fait savoir.
Il a souligné que malgré l’esprit d’ouverture et de dialogue du ministre, les problèmes du secteur nécessitent une intervention au plus haut niveau.
« Il faut impérativement l’intervention du président de la République et du Premier ministre », a-t-il insisté.
Le plan d’action de la F2S comprend plusieurs étapes notamment un Point de presse ce18 février 2025 pour informer l’opinion publique des motivations de la grève et une assemblée générale à Touba, à l’hôpital Ndamatou, pour mobiliser les troupes le 27 février 2025.
La F2S prévoit de rencontrer les partenaires techniques et financiers, la société civile, les ambassades et les autorités religieuses pour solliciter leur soutien.
En outre une Grève générale de 48 heures est prévue dans tous les établissements de santé les 13 et 14 mars 2025.
Entre autres actions, la F2S envisage également une rétention d’informations et le boycott des supervisions.
Elle réclame des actions concrètes pour améliorer les conditions de travail des agents de santé, garantir l’accès aux soins de qualité pour tous et régler définitivement les problèmes du secteur.
La F2S appelle les autorités à prendre leurs responsabilités et à engager un dialogue sérieux pour trouver des solutions durables aux problèmes du secteur de la santé.
Liboire SAGNA