Le directeur de la Communication, Abibou Dia, a annoncé sur les ondes de la RFM que des erreurs ont été identifiées dans la liste des médias reconnus par l’État.
Cette déclaration ouvre la porte à une nouvelle série de vérifications qui pourraient permettre à des médias non reconnus, tels que le site d’informations Dakaractu, de retrouver leur place sur la scène médiatique officielle.
Abibou DIA a souligné l’importance d’une approche méthodique et rigoureuse.
« Nous devons avoir une démarche très cartésienne, très empirique et nous baser sur les dossiers qui nous ont été fournis. Une erreur humaine peut Intervenir dans tout processus », a-t-il déclaré, mettant en lumière la complexité de la tâche à accomplir.
La situation concerne principalement deux catégories de médias : certaines radios communautaires et plusieurs sites web.
Le président de l’Union des Radios et Télévisions Communautaires (URAC) a déjà pris contact avec les autorités pour clarifier les circonstances entourant ces erreurs.
De même, le président de l’Association les Professionnels de l’Information et de la Communication en Ligne (APPEL) a exprimé des préoccupations similaires, incitant à une réévaluation des critères de reconnaissance des médias.
Pour répondre à ces préoccupations, une séance de travail est prévue avec les deux entités afin de procéder à des vérifications additionnelles.
Cette initiative vise à garantir que tous les médias respectent les normes établies et à restaurer la confiance du public dans le système médiatique.
Les médias non reconnus, comme Dakaractu, voient cette annonce comme une lueur d’espoir.
En effet, la possibilité d’une réévaluation pourrait leur permettre de se conformer aux exigences nécessaires et de bénéficier d’une reconnaissance officielle.
Liboire SAGNA