Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a publié ce 6 février une autre liste des organes de presse conformes aux dispositions du Code de la presse.
Le site Dakar actu qui est absent de ladite liste, s’est fendu d’un communiqué pour dénoncer une «volonté manifeste de marginaliser un média qui, visiblement, dérange ».
D’après la note, «Dakaractu a fourni toutes les pièces demandées et a coché toutes les cases de la plateforme mise en place pour répertorier les médias sénégalais ». Cependant, «la veille de la publication, mercredi, les noms et prénoms des journalistes de Dakaractu figuraient clairement sur la plateforme, tout comme leurs contrats enregistrés par les services de l’État ».
Face à ce qu’il considère comme une forfaiture, le média en ligne a décidé de fermer ses bureaux et de s’exiler.
«Dakaractu survivra à cette tempête. Nous ne demandons aucune faveur ni ne quémandons une quelconque reconnaissance. Cependant, nous exigeons le rétablissement de nos droits. Personne ne pourra nous empêcher d’exercer notre passion de manière légale. Face à cette situation, nous avons pris la décision difficile de fermer nos bureaux au Sénégal et de nous exiler provisoirement dans un pays où la liberté de la presse et la liberté d’entreprendre sont une réalité », peut-on lire dans le communiqué.
Le même cas de figure a été dénoncé par des médias comme le groupe A7, Opinions libres Tv qui ont été déclarés non conformes.
À noter que le site WalfNet ne figure également pas sur cette nouvelle liste. Contacté, le directeur de l’Information du ministère de la Communication a confié qu’il y avait des omissions sur la nouvelle liste et qu’une nouvelle liste est en train d’être confectionnée. Pour les sites en ligne, il leur est demandé en plus des dossiers requis lors du premier dépôt, de joindre au moins trois contrats de travail en bonne et due forme de reporters.
Khadija NDIAYE