Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a exprimé son ras-le-bol face à l’inaction du gouvernement concernant ses revendications.
Lors d’un atelier de mise à niveau à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le syndicat a annoncé une possible grève à compter du 13 février.
Un préavis de grève ignoré
Malgré le dépôt d’un préavis de grève en début du mois de janvier, les enseignants du supérieur estiment que leurs doléances sont restées lettre morte.
Le SAES dénonce « le manque de volonté du gouvernement à prendre au sérieux les problèmes rencontrés par le secteur de l’enseignement supérieur ».
Des revendications multiples
Le syndicat met en avant la dégradation des conditions de travail dans les universités publiques sénégalaises.
Il souligne « l’insuffisance des infrastructures, le manque de ressources pédagogiques et la précarité de la situation des enseignants contractuels ».
Autant de facteurs qui nuisent à « la qualité de l’enseignement supérieur et qui impactent négativement les étudiants ».
Un atelier pour faire le point
Cet atelier de mise à niveau, qui coïncide avec le lancement des célébrations du 40ᵉ anniversaire du SAES, a été l’occasion pour les enseignants de faire le point sur l’état des universités publiques.
Ils ont pu identifier les défis majeurs auxquels ils sont confrontés et explorer des pistes d’amélioration pour l’avenir de l’enseignement supérieur au Sénégal.
Le gouvernement interpellé
Le SAES appelle le gouvernement à prendre « ses responsabilités et à ouvrir un dialogue constructif pour trouver des solutions aux problèmes soulevés ».
Le syndicat se dit prêt à mener une lutte déterminée pour défendre les intérêts des enseignants et des étudiants, et pour garantir un enseignement supérieur de qualité pour tous.
Liboire SAGNA