Le ministre de la Défense sud-africain, Angie MOTSHEKGA, a révélé que le président Cyril RAMAPHOSA a dû intervenir directement pour protéger les forces sud-africaines déployées dans la région.
Lors d’une déclaration, MOTSHEKGA a expliqué que des échanges de tirs avaient eu lieu à proximité des soldats de la Force de Défense Nationale Sud-Africaine (SANDF), ce qui a conduit le président à adresser un avertissement clair aux forces rwandaises.
« C’est simplement qu’au moment où ils tiraient au-dessus de nos têtes, le président leur a averti en disant : Si vous continuez à tirer, nous considérerons cela comme une déclaration de guerre, et nous devrons défendre notre peuple. C’est à ce moment-là que les tirs ont cessé », a déclaré MOTSHEKGA lors d’une conférence de presse.
Les tensions entre les forces rwandaises et les troupes sud-africaines se sont intensifiées ces dernières semaines, alors que la RDC continue de faire face à une instabilité chronique due à des conflits armés persistants.
Les soldats sud-africains, qui sont présents dans le pays dans le cadre de missions de maintien de la paix, ont été pris dans des échanges de tirs sans être directement impliqués dans le conflit.
MOTSHEKGA a souligné que la SANDF est engagée dans une mission de stabilisation et de protection des civils, et que toute escalade de la violence pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité régionale.
Elle a également appelé à un dialogue pacifique entre les différentes parties impliquées dans le conflit congolais.
Liboire SAGNA