Le ministre Ousmane de la Justice, Ousmane DIAGNE, a présidé ce jeudi 23 janvier la cérémonie d’ouverture de la Conférence des chefs de parquet dont le thème de cette année est: « Redinamisation du service d’exécution des peines et réponse à la surpopulation carcérale ».
En marge de ladite cérémonie, le garde des Sceaux a été interpellé par les journalistes sur la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Farba NGOM, contestée par la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu, Aissata TALL SALL. Selon lui, n’eût-été la qualité de député de la personne mise en cause, il n’y aurait pas tout ce bruit autour de cette affaire puisque la loi sur la Blanchiment de capitaux oblige le Procureur à saisir directement le juge d’instruction.
« Nous sommes dans le cadre d’une procédure pénale qui résulte d’un rapport de la CENTIF. Les rapports de la CENTIF sont remis directement au procureur de la République. C’est dire donc que l’autorité politique que je représente quelque part, dans le fonctionnement de la Justice, n’a absolument rien à y voir. Et au terme de la loi de 2004 sur le Blanchiment des capitaux, le procureur de la République a l’obligation légale de saisir le juge d’instruction. En l’espèce, c’est la qualité de la personne mise en cause et citée ici, qui entraine ces contraintes procédurales que nous nous efforçons de respecter, justement pour préserver cette légalité qui nous préoccupe tant », a expliqué le ministre de la Justice.