L’Envoyé spécial d’Emmanuel MACRON en Afrique a réagi à la polémique qui a suivi les déclarations Président français sur les pays africains à propos de la volonté de ceux-ci de se débarrasser des bases militaires. Jean-Marie BOCKEL, qui a visité certains pays en février 2024 pour discuter d’un nouvel axe de collaboration militaire entre la France et des pays comme le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Sénégal, a remis un rapport au Président MACRON en novembre dernier pour lui proposer une réduction des effectifs dans ces pays.
Dans un entretien avec Jeune Afrique, il a affirmé que lors de sa mission dans ces différents Etats africains, il n’était pas question de laisser partir l’armée française.
“Je ne veux pas entrer dans une polémique. Le souci du chef de l’État (Emmanuel Macron), après le départ de l’armée française du Sahel, c’était finalement de dire que ce n’était pas la peine de nous chasser : si certains pays souhaitaient nous voir partir, il suffisait de le dire pour que ce départ puisse s’organiser dans de bonnes conditions. Sauf qu’il y a un an, au Gabon, au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou au Tchad, le message consistait plutôt à nous demander de ne pas partir. Aucun de ces pays ne nous a dit souhaiter le départ des soldats français et la fermeture, du jour au lendemain, de nos bases”, a-t-il confié à nos confrères.
À souligner que Jean-Marie BOCKEL a précisé que lors de sa mission de février dernier, il n’a pas pu se rendre au Sénégal à cause du contexte politique.