L’ancien parlementaire Mamadou Diop Decroix a réagi aux déclarations d’Ousmane SONKO concernant le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), dans un document rendu public lundi.
Selon Decroix, les propos de SONKO marquent un tournant dans la manière dont les responsables politiques abordent la relation entre l’État et les partis politiques, ainsi que la nécessité de respecter les lois en vigueur.
« Lorsque la loi ne convient plus, on la change à la place de la violer », a déclaré Decroix, soulignant l’importance de la légalité dans le fonctionnement des institutions.
Mobiliser une « armée de citoyens conscients et engagés »
Il a par ailleurs insisté sur le fait que les lois doivent être adaptées aux réalités du pays, plutôt que d’être contournées ou ignorées.
Le leader politique a également rappelé les sacrifices des militants, qui, selon lui, sont essentiels pour atteindre les objectifs de satisfaction des attentes du peuple sénégalais.
« Si cet objectif est oublié une fraction de seconde, tout se transforme en son contraire », a-t-il averti, soulignant la nécessité d’une vigilance constante dans la lutte pour la démocratie.
En évoquant le « système » en place, Decroix a mis en lumière la complexité de la situation politique actuelle.
Il a décrit ce système comme une construction qui transcende les individus et qui est profondément ancrée dans tous les compartiments de la société.
Réinvention de nouvelles formes de communication
Pour vaincre ce système, a-t-il déclaré, il est crucial de mobiliser une « armée de citoyens conscients et engagés » dans une œuvre de rédemption nationale.
Dans cette optique, Decroix a appelé à la réinvention de nouvelles formes de communication et de nouveaux mécanismes pour permettre une expression démocratique des opinions.
Il a souligné que ces nouvelles approches sont indispensables pour garantir que la voix du peuple soit entendue et respectée dans le processus politique.
Liboire SAGNA