Le décret portant nomination des 8 nouveaux membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a été rendu public samedi. s’en est suivie une très vive polémique concernant l’un des membres, en la personne de Aoua Bocar LY-Tall. Cette dernière a été rattrapée par ses posts et commentaires acerbes sur les Réseaux sociaux contre PASTEF et son leader au temps de la dure persécution de ladite formation par le régime de Macky SALL.
Pire, la dame qui détient un doctorat en Sociologie a également été épinglée par une publication ethniciste qui ne colle pas avec ses nouvelles fonctions de régulatrice. En effet, dans une publication sur Facebook, en date du 8 octobre, elle soutient que l’ethnie Peulh est au dessus de toutes les autres ethnies au Sénégal.
Dans la journée du samedi jusqu’à dimanche soir, les militants de PASTEF ont investi toutes les plateformes sociales pour déverser leur colère sur le Président Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de la Communication Alioune SALL, qui a proposé la liste de membres du CNRA et d’autres responsables dudit parti. Les Live Facebook et TikTok de Fadilou KEITA, Directeur de campagne de PASTEF lors des dernières Législatives, pour expliquer la nomination de la dame n’ont fait qu’aggraver la colère des militants.
Le Président de l’Assemblée nationale s’est également fendu d’un post sur ses Réseaux sociaux pour calmer la colère des militants.
Mais ces derniers, qui s’attendaient à une condamnation, ont trouvé son texte un peu trop ambiguë. Le député Amadou BA, très suivi et bénéficiant d’un capital sympathie assez important, a pris le relai pour expliquer à ses camarades de parti les fondements de cette nomination et le danger qui réside dans le fait de vouloir contraindre le Président à revenir sur sa décision.
Ousmane SONKO calme la tempête et savonne les militants
Ce post n’y fera rien. Il aura fallu une annonce de Ousmane SONKO sur sa page Facebook pour avoir un début d’accalmie. Un discours prévu à 22h30 qui va se tenir vers 23 heures et pendant lequel le leader de PASTEF prend la défense du président de la République, déplore les attaques à son endroit et appelle les militants à plus de retenue. Il a promis de rectifier ces erreurs avec tact.
Dans ce sillage, Ousmane SONKO a donné l’exemple de la nomination de Samba NDIAYE qui avait soulevé un gros tollé et affirmé sans le citer nommément qu’il n’avait toujours pas bénéficié d’un décret de nomination.
Le leader de PASTEF a appelé ses militants à la cohésion et annoncé de futurs chantiers comme la construction du siège de leur parti.