La directrice du groupe 3M Universel, éditeur du site internet AZ Actu et de la télévision 7TV, a fait une conférence de presse à la suite de celle du CDEPS pour apporter beaucoup plus de précisions sur les raisons pour lesquelles le ministère de la Communication a omis ces organe de presse sur la listes des médias confirmés.
Selon Maimouna NDOUR FAYE, à ses débuts, 3M Universel «était une agence de production audiovisuelle et en 2015 AZ Actu est lancée ».
En 2018 elle a aussi lancé 7TV en respectant toutes les procédures relatives aux bases légales. Sur ce, elle révèle des correspondances avec le CNRA, l’ARTP, un huissier de justice pour montrer la légalité de ses médias.
«Nous exerçons notre métier en toute légalité et contrairement à ce que est en train de faire croire à l’opinion publique nationale. Nous sommes aujourd’hui en possession de tous les documents. Des documents que nous avons transmis hier au ministère de la Communication. Nous ne pouvons pas et ne devrions figurer sur une liste de médias supposés être non conformes si le travail de vérification et de conformité avait été mené par le ministère de la Communication qui est notre tutelle. Nous nous insurgeons contre cette démarche. Il y a l’avis de constitution de la société 3M universel, la licence exploitée par 7TV octroyée en 2011 par l’Etat du Sénégal. La licence appartenait à une société dénommée Media Tech », déclare la directrice du groupe.
Qui poursuit: «Nous avons signé avec cette société un contrat d’achat et cession de la télévision LCS et de toutes les fréquences qu’elle détenait. Il y a la décision de l’ARPT qui valide cette licence. Il y a un protocole d’accord entre MEDIA AFRIQUE ET 3 M UNIVERSEL qui a fait l’objet d’une étude fiduciaire. Il s’agissait de la cession totale de toutes les fréquences télé et radio et du matériel d’exploitation de la chaîne de télé LCS. Nous avons lancé, par la suite, les procédures de conformité pour informer le CNRA du changement de dénomination. La même procédure a été intentée à l’endroit du ministre de la Communication de l’époque et de l’ARTP », ajoute-t-elle.
Selon Maimouna NDOUR FAYE, le directeur de la Communication lui a indiqué les raisons pour lesquelles ses médias ont été bannis. «Il s’agissait de fournir l’autorisation de diffuser en tant que 7TV, le cahier de charges et le contrat de diffusion avec la TDS ». Document qu’elle dit détenir.
Khadija NDIAYE