Emmanuel Macron, Xi Jinping, Joe Biden, Lula, Narendra Modi… Plusieurs chefs d’État importants ne se rendront pas à la COP29 sur le changement climatique qui débute lundi 11 et doit se terminer le 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Jeudi soir, c’est Olaf Scholz, le chancelier allemand qui a annulé sa visite. Chaque année, les dirigeants du monde entier se succèdent à la tribune au début de la Conférence climat, moins de chefs d’État seront donc présents cette fois.
En tout, quand même plus d’une centaine de chefs d’État ont annoncé qu’ils seront présents à la COP29 de Bakou, mais cette année, plusieurs dirigeants importants ne vont pas faire le déplacement et leurs justifications sont variées.
Pour Xi Jinping, par exemple, c’est habituel. Il ne s’est pas rendu à une COP depuis huit ans et il quitte rarement la Chine depuis la pandémie de Covid-19.
Un accord de fin de COP quand même ?
Aux États-Unis, l’élection présidentielle monopolise l’attention de Joe Biden. Olaf Scholz fait également face à une crise politique en Allemagne. Lula, le président du Brésil, a des ennuis de santé et a annulé plusieurs rendez-vous internationaux. Quant à Emmanuel Macron, il évite l’Azerbaïdjan en raison de son soutien à l’Arménie dans le conflit frontalier qui oppose les deux pays.
La COP29 fera donc sans leurs discours ; et si ces prises de paroles et les rencontres entre chefs d’État peuvent certainement donner une impulsion politique bienvenue pour faire aboutir des négociations toujours compliquées, elles n’empêcheront pas d’arriver à un accord de fin de COP, car les ministres et les diplomates de chaque pays, eux, sont bien présents.
RFI