La campagne électorale pour les législatives a commencé par une série de violences physiques et verbales entre le pouvoir et l’opposition.
Pour prévenir toute escalade, le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) s’est fendu d’un communiqué pour demander aux «acteurs politiques, aux militants et aux sympathisants leur devoir historique, après trois années de troubles politico-judiciaires, de faire preuve de sens élevé de la responsabilité dans le jeu démocratique, de bannir complètement les discours de haine et de rompre avec les violences notées depuis l’ouverture de la campagne électorale ».
«Notre pays a été fondé en conjuguant la parenté, le métissage, la tolérance religieuse. Et ces fondateurs ont toujours fait de la non violence leur principe et leur posture. La convivialité entre les composantes du peuple sénégalais constitue un trésor à fructifier, plus que l’or et le pétrole. Le CUDIS rappelle aux citoyens et électeurs qu’aimer son pays est un devoir religieux et les exhorte à se mobiliser massivement pour assurer une bonne représentation à l’Assemblée Nationale et la légitimité des futurs élus », indique la note.
L’organisation religieuse condamne ainsi les violences et appelle au calme à travers un «dialogue élargi, à un contrat social renouvelé autour des priorités nationales pour la paix et la stabilité de notre cher pays».
Khadija NDIAYE