Le général de brigade Aérien Birame DIOP, ministre des Forces armées, a souligné, mardi, lors d’un colloque scientifique organisé par l’Amicale sénégalaise de la communauté du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA), l’importance « d’une approche régionale et internationale pour faire face aux défis sécuritaires croissants et complexes en Afrique de l’Ouest ».
Le ministre a mis en lumière les menaces majeures auxquelles la sous-région est confrontée, notamment le « terrorisme, les conflits intercommunautaires et les crimes transfrontaliers ».
Selon lui, ces enjeux nécessitent une « coopération renforcée entre les pays de la région et leurs partenaires internationaux pour garantir la paix et la stabilité ».
Le colloque, qui s’est tenu sous le thème « La démocratie à l’épreuve des nouveaux défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest », a permis d’ouvrir un débat sur les impacts de ces défis sur les processus démocratiques en cours dans la région.
Le général DIOP a insisté sur le fait que la sécurité et la démocratie sont intrinsèquement liées, et que « sans une réponse collective et coordonnée, les efforts pour promouvoir la démocratie pourraient être compromis ».
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest fait face à une montée des violences et à une instabilité politique, rendant d’autant plus urgente la nécessité d’une action concertée.
Le ministre a appelé à une mobilisation de toutes les parties prenantes pour élaborer « des stratégies efficaces et durables afin de surmonter ces défis sécuritaires ».
Liboire SAGNA