Les hommes politiques sénégalais ont lancé un nouveau « Challenge », pour ne pas imiter les influenceurs sur les Réseaux sociaux. Il s’agit de se lancer les uns les autres des défis en public. Et c’est le plus populaire d’entre eux qui a ouvert la voie. En effet, après l’invitation de la tête de liste de PASTEF, Ousmane SONKO, lundi, à Amadou BA à un débat public sur les finances, l’économie, les chiffres du budget et de la dette du pays, les autres leaders et responsables politiques l’ont suivi.
Thierno Alassane SALL a invité le même jour Ousmane SONKO à un débat public sur les scandales supposés de l’ONAS et de l’ASER. Cela, quelques minutes avant d’enregistrer la réponse du Directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, Jean Michel SENE, qui a promis de fournir au leader de la République des Valeurs, tous les documents explicatifs dans cette affaire de contrat renégocié.
Comme pour dire au jeune DG de l’ASER que TAS n’est pas son alter ego, Pape Adama DIOUF, responsables des jeunesses de RV, a invité publiquement Jean Michel SENE à un débat sur le même sujet.
Mardi, en conférence de presse, la tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, Barthélémy DIAS, est entré dans le challenge et a invité Ousmane SONKO à un débat public « en français ». Il a même insisté sur la langue et laissé entendre, devant les caméras, que le Premier ministre ne sait pas s’exprimer dans la langue de Molière. Le maire de Dakar ne s’est pas arrêté là ! Il a demandé à ce qu’on ferme l’Ecole nationale d’administration (ENA), si elle n’est plus en mesure de former des cadres qui ne savent même pas s’exprimer en français. En faisant allusion à Ousmane SONKO et Bassirou Diomaye FAYE, tous les deux sortis de l’ENA.
À noter que pour le moment, aucun de ceux à qui on a lancé un appel au débat n’a répondu. Mais ils ont encore le temps. La campagne électorale ne s’ouvre que le 27 octobre et elle va durer 21 jours. Le public et les médias ont hâte de découvrir une autre facette de la démocratie sénégalaise.