A cause des conditions de travail qui sont déplorables, le corps professoral du nouveau lycée de Malika n’a pas assisté à la rentrée des élèves ce lundi 7 octobre.
Ils ont boycotté le début de la rentrée car, expliquent-ils, « depuis que le CEM a été érigé en lycée il y a 4 ans sans les infrastructures adéquates, ils vivent « l’enfer ».
Il y a des problèmes liés à l’infrastructure qui impactent sur les apprentissages.
De plus, les professeurs qui font cours à la salle de spectacle de la mairie de Malika ont refusé de continuer à dispenser les cours là-bas et dans des conditions inappropriées.
Parfois, ils sont obligés d’accueillir plus de 160 élèves pour une classe dont certains peuvent rester plus de 3 semaines sans faire cours.
Le lycée qui compte 16 salles doit accueillir chaque année un effectif de 27 classes.
«Cette année au conseil de rentrée, le proviseur a alerté sur la situation mais en vain. Nous saluons le sacrifice consenti par les enseignants du lycée de Malika qui travaillent depuis 4 ans dans des conditions inhumaines. La situation n’épargne même pas les élèves de 3e et de Terminale dont certains font cours à la salle de théâtre de la mairie», déclare un des professeurs.
Sur ce, les enseignants lancent un appel au ministre de l’Education nationale, aux partenaires de l’Etat afin de trouver une solution urgente.