Pour que le régime actuel change la date des élections législatives du 17 novembre 2024 pour non concertation avec les acteurs politiques, l’Alliance pour la Transparence des Élections (ATEL) a déposé le 20 septembre une requête à la Cour de justice de la CEDEAO.
Ce, en procédure accélérée dérogeant aux délais ordinaires de traitement des demandes.
Selon les membre de cette plateforme, plusieurs préalables ont été omis notamment l’inscription des 400.000 jeunes primo votants sur les listes électorales, la violation de l’article 2 du protocole additionnel sur la bonne gouvernance qui stipule qu’ «aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les 6 mois précèdent les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques ».
Par ailleurs, l’ATEL estime qu’en dehors du délai de 150 jours prévus pour le dépôt de la caution, toutes les autres formalités peuvent être tenues dans les délais prévus par la loi.
Pour elle, le régime actuel a clandestinement gardé la décision du Conseil constitutionnel pour avoir le temps de se préparer en vue des élections et léser les autres partis politiques.
A cet effet, l’ATEL demande l’arrêt du processus électoral et a jugé les décrets pris par le chef de l’Etat comme irréguliers.
Khadija NDIAYE