La France a condamné, ce lundi, ce qu’elle a décrit comme “l’assassinat de six otages” israéliens par le Hamas, dans la bande de Gaza, en Palestine.
Par voie d’un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a exprimé ses condoléances aux familles et aux proches des victimes.
Le porte-parole du Quai d’Orsay a réitéré l’appel de la France pour la “libération immédiate de tous les otages” et l’instauration d’un cessez-le-feu, tout en affirmant le soutien aux efforts de médiation des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar.
“La libération de nos compatriotes est une priorité absolue pour la France”, lit-on encore dans le communiqué de la Diplomatie française.
Pour rappel, des manifestations se poursuivent en Israël depuis que l’armée israélienne a annoncé ce dimanche qu’elle a récupéré les dépouilles de six otages israéliens dans le sud de la bande de Gaza.
Alors que Tel Aviv accuse le Hamas d’avoir “assassiné” les six otages, le groupe palestinien affirme que les six otages ont été tués à la suite des frappes aériennes israéliennes qui se poursuivent dans la bande de Gaza.
Le quotidien israélien Haaretz, citant une source à Tel Aviv, a déclaré que trois des six otages devaient être libérés lors de la première étape de l’accord d’échange de prisonniers actuellement en cours de négociation entre Israël et le Hamas.
“Ils figuraient sur les listes fournies au début du mois de juillet. Il était possible de les ramener vivants”, selon une source citée par le journal israélien.
Dans ce contexte, les États-Unis, le Qatar et l’Égypte tentent de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas, depuis plusieurs mois.
L’objectif de cette médiation est d’assurer un échange de prisonniers et un cessez-le-feu, ainsi que de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Mais les efforts de médiation n’aboutissent pas en raison du refus du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu de répondre aux exigences du Hamas pour mettre fin à la guerre.
Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza depuis une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
L’attaque israélienne a causé la mort de plus de 40 700 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 94 100 blessés, selon les autorités sanitaires gazaouies.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a ordonné l’arrêt des opérations militaires dans la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne où plus d’un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la zone ne soit envahie par les forces israéliennes, le 6 mai.
AA