Un renforcement en infrastructures sécuritaires dont un commissariat central à Pikine, c’est ce que réclame le député maire de la commune de Guinaw rails Sud. L’idée est de pouvoir faire face à l’insécurité qui gagne du terrain ; cela est illustré ces derniers temps par le nombre d’agressions mortelles. Ce plaidoyer a été formulé au cours de la cérémonie de pose de première pierre pour la construction du futur lycée de sa collectivité territoriale.
«Pour moi, un grand département comme Pikine doit avoir son propre commissariat central de Police et être renforcé en infrastructures dont des postes avancés de Gendarmerie et de Police afin de faire face à l’insécurité», a laissé entendre Abdoulaye Diop. Et d’ajouter : «A notre niveau, nous avons décidé d’organiser une réunion sur la sécurité avec l’ensemble des acteurs de la commune pour voir les voies et moyens d’accompagner nos vaillantes forces de défense et de sécurité dans leurs nobles missions. J’en profite pour demander aux populations de collaborer avec la Police ou la Gendarmerie pour lutter contre l’insécurité».
Parlant du lycée en gestation, l’édile de Guinaw rails Sud explique : «Ce projet d’extension du collège d’enseignement moyen en lycée dont nous venons de démarrer les travaux est une forte demande sociale. « Vous savez que Guinaw rails est une commune très enclavée car, traversée par l’autoroute à péage et le Ter. Or, nous n’avons pas de lycée. Ce qui fait que les enfants, une fois admis au Bfem, sont obligés de rallier d’autres communes pour compléter leur cursus scolaire. Ce qui constitue un problème d’insécurité. C’est pourquoi, nous avons fait ce plaidoyer pour que l’Etat nous autorise à étendre ce Cem en lycée pour que l’on matérialise notre concept à savoir : étudier à Guinaw rails de la maternelle jusqu’à l’obtention du Bac sans sortir de la commune. Ce projet mobilise une enveloppe de 81 millions».
Théodore SEMEDO