Les travailleurs du Centre National d’Appareillage et d’Orthopédie (CNAO) de Dakar ont fait face à la presse Le 23 juillet après leur sit-in devant leur lieu de travail pour dénoncer la gestion clanique et cavalière du directeur général.
Selon le Coordonnateur de l’intersyndicale, Philippe SENE les agents rencontrent d’énormes difficultés pour faire leur travail correctement.
De surcroît, des vols de matériels sont commis, des dettes à l’IPRES restent impayées et des recrutements népotiques sont effectués par le directeur. Depuis 2022, insiste le coordonnateur, c’est le calvaire que vivent les travailleurs.
«Il y a un recrutement qui s’est fait par parentale. Il n’a qu’à nous défier et on dira qui ils sont. Comment il peut dire que j’ai trouvé une masse salariale de 114% et créé 35 postes budgétaires ? C’est aberrant quand nous entendons l’ACP dire : ‘j’ai payé les cotisations de l’IPRES de 2023’. Cela veut dire qu’il reconnaît déjà la dette. L’IPRES et la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), c’est notre dû. Nous exigeons que la lumière soit faite sur ces cotisations. Nous exigeons la lumière sur ce vol et nous voulons que cette plainte soit réactivée, pour que l’on puisse savoir qui a volé ce matériel », déclare-t-il.
Les grévistes demandent un audit du centre, qui, indiquent-ils, «permettra de lever le doute parce que ce manque de confiance a trop duré»
Khadija NDIAYE