Dans une lettre parvenu, mardi, à Walfnet, le député Abdou MBOW, par ailleurs président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a interpelé le Premier ministre Ousmane SONKO sur les mesures qu’il compte entreprendre pour freiner le recrudescence de l’immigration clandestine, suite au naufrage la semaine dernière d’une pirogue de migrants sénégalais aux larges de la Mauritanie.
« Il nous est difficile encore une fois de faire face à une tragédie nationale, qui a vu près d’une centaine de nos compatriotes périr en mer au large des cotes mauritaniennes (…) Nous ne sommes plus au temps de la campagne présidentielle durant laquelle, adossé à votre manque d’expérience, vous promettiez à chaque jeune de ce pays une allocation mensuelle de 150.000 francs, pour leur éviter de prendre la mer et de fuir ce pays, dont les dirigeants selon vous n’avaient aucune solution alternative pour la jeunesse », s’est-il indigné à travers une question écrite.
Les garde-côtes mauritaniens ont repêché les corps de ces 89 migrants la semaine dernière.
Utopiques promesses
Le parlementaire de demander quelles solutions proposent-ils à cette jeunesse désemparée, pour mettre fin à ce phénomène maintenant que « vous êtes à la tête du Gouvernement du Sénégal »
« Peut-être que si vous aviez sacrifié à la possibilité de venir devant la Représentation Nationale pour faire. conformément à la Constitution, votre Déclaration de Politique Générale et ainsi y décliner vos orientations, votre cap et vos objectifs, cette jeunesse aurait pu les considérer comme une boussole plus certaine que celle des passeurs et faiseurs de morts aux mains desquels la déception face à un régime qui entame son mandat par le mensonge et la fourberie, les aura abandonnés », a-t-il estimé.
Une allocation mensuelle de 150.000 francs
Toutefois Abdou MBOW demande au Premier Ministre, de dire ce qu’il compte prendre comme « mesures et politiques à engager, sans délai, pour cette brave jeunesse dont la bonne foi a été abusée par vos utopiques promesses »
« Le pays et tous ceux qui n’avaient pas lu votre livre « SOLUTIONS » attendent les vraies solutions, celles qui entre autres, empêcheront ces drames récurrents. J’attends avec impatience votre réponse que je souhaite claire et précise sur cette situation de la jeunesse, traversée par un sentiment de déception et d’abandon », lance-t-il.
Liboire SAGNA