Invité du journal de TV5 Monde, le directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN) est revenu sur les termes des contrats du gaz et du pétrole qui lient le Sénégal aux entreprises étrangères quelques semaines après la production du premier baril de pétrole.
Pour Me Ngagne Demba TOURÉ, «du point de vue de la masse des revenus générés par la plupart des compagnies et les miettes reversées à l’État du Sénégal », il urge de revoir les termes des contrats. A cet effet, il demande à l’Etat du Sénégal à ce que les contrats soient renégociés.
«Tout le monde admet au Sénégal que tant dans le secteur minier que dans le secteur énergétique, les contrats qui ont été signés sont des contrats déséquilibrés. La plupart des montants dus à l’État du Sénégal en termes de redevances, d’impôts et de taxes, de contribution du contenu local ne sont pas recouvrés par l’État. Aujourd’hui, il est temps que l’État du Sénégal dise à ces compagnies : oui nous voulons un partenariat. Nous voulons la continuité et la sécurisation des investissements. Mais nous voulons que ces investissements puissent profiter au peuple sénégalais et notamment aux communautés locales», a-t-il déclaré lors de son entretien.
Dans le même registre, il faut noter que le Sénégal vient officiellement d’intégrer l’Organisation des Pays Exportateur de Pétrole (OPEP).
Khadija NDIAYE