(Correspondance) – Depuis quarante huit heures, une histoire rocambolesque de partage et de diffusion d’une sextape entre deux jeunes tourtereaux, défraie la chronique dans la commune de Podor. Fuite involontaire ou intention malveillante de nuire ou de ternir l’image d’une personne vengeance ? En tout cas, le mal est déjà fait. Et cette sombre affaire qui a atterri chez les pandores, fait défiler plusieurs personnes interpellées sur les tenants et les aboutissants de la diffusion d’images prises dans le cadre privé et qui se retrouvent sur la place publique. Que s’est-il réellement passé entre N. Sarr, étudiant de son état et sa dulcinée, une jeune lycéenne, tous deux résidants dans la cité chef-lieu départemental ?
Selon certaines indiscrétions, c’est au cours de l’une de leurs escapades en amoureux que le jeune garçon, fils d’une personnalité bien connue au niveau local, a pris le soin de filmer leur intimité, à l’insu de la jeune élève. Puis, les choses se compliquent parce que, ce qui était censé être un moment d’intimité et de plaisir, finit par être dévoilé au grand public via la diffusion d’images compromettantes de la jeune fille dans les réseaux sociaux (groupes WhatsApp). Informés de l’affaire qui fait grand bruit dans tous les quartiers de la ville, les parents de la jeune fille soumettent cette dernière à un rude interrogatoire qui finit par révéler l’auteur de la vidéo. Sentant l’image ternie de leur progéniture, les parents de la victime n’ont pas tardé à porter l’affaire devant la justice pour laver son honneur.
C’est ainsi qu’en plus du présumé auteur de la vidéo, d’autres personnes à qui il serait reproché le partage et la diffusion des images obscènes, ont été interpellées par les éléments de la brigade de gendarmerie de Podor. Tout ce beau monde risque d’être poursuivi pour «atteinte à la vie privée d’autrui et diffusion d’images à caractère obscène». Une tendance est devenue assez préoccupante. Car, il est de plus en plus fréquent de voir des sextapes dévoilées au grand public par l’un des partenaires ou bien une tierce personne malintentionnée. Et, de plus en plus, les comptes se soldent à la barre.
Abou KANE