Depuis que Ibrahim TRAORÉ a pris le pouvoir par coup d’Etat au Burkina Faso, les libertés individuelles et collectives sont foulées au pied. C’est ce qu’estiment les défenseurs des droits de l’homme sénégalais.
Dans une note, ils tirent sur la junte qui «a installé un régime répressif contre la presse, les populations et toutes les voix dissidentes ».
A ce titre, la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH) et Amnesty International/ Sénégal «ont demandé la libération des défenseurs des droits humains incarcérés ou enrôlés de force dans les ‘Volontaires de la défense de la patrie’ parmi lesquels l’avocat Guy Hervé Kam, détenu depuis le 24 janvier 2024».
Un «recul démocratique» selon les deux organisations qui ont organisé vendredi à la Place de la Nation un «rassemblement pacifique de protestation contre la répression de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion et d’expression par la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso».
Khadija NDIAYE