Dans son rapport bisannuel sur « les Perspectives de l’alimentation » publié le 13 juin dernier la FAO a estimé que les importations africaines de blé sont attendues à 55,6 millions de tonnes, un niveau record entre 2024/2025.
Le stock annoncé traduirait « une hausse de 2,2 %, soit 1,2 million de tonnes de plus que l’année précédente (54,4 millions de tonnes) » renseigne le document.
D’après l’organisme onusien, l’essentiel de cette hausse est soutenu par la croissance de la demande au Maroc.
L’Afrique du Nord concentre environ de 60 % des achats de blé
Le rapport détaille que les achats marocains de blé devraient grimper de 19 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 7,5 millions de tonnes.
« Ce recours plus important du Maroc aux importations est à mettre en lien avec la baisse attendue de la production de près de 40 % pour atteindre un niveau inférieur à la moyenne de 2,5 millions de tonnes obtenue sur les dernières années », estime la FAO.
En effet, le royaume chérifien est sévèrement affecté par le déficit pluviométrique et les températures élevées qui touchent la production céréalière dans la majorité des pays d’Afrique du Nord.
En dehors du Maroc, l’Égypte, premier importateur mondial de blé, devrait « enregistrer une légère croissance de près de 1,6 % de ses achats de la céréale pour atteindre 12,2 millions de tonnes.
L’Afrique du Nord concentre environ de 60 % des achats africains de blé. Dans la région, l’Algérie est le seul pays dont les importations devraient afficher un recul en 2024/2025, notamment en raison des perspectives de production locale favorable.
Liboire SAGNA