L’arrestation de Abdoulaye SECK, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa SECK, dans le cadre d’une opération anti-drogue de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) est sur toutes les bouches et emballe les réseaux sociaux. Les mis en cause sont placés en garde pour des soupçons de trafic international de drogue et blanchiment de capitaux.
Dans un article révélant des détails de l’enquête publié dans son édition de ce vendredi, le journal Libération informe que Abdoulaye SECK aurait un rôle actif dans le réseau qui vient d’être démantelé et dont l’activité consistait à se procurer de la cocaïne en Gambie et en Guinée-Bissau et d’en exporter à Marseille via le Sénégal. Nos confrères qui citent les enquêteurs, rapportent que le nom de SECK-fils est apparu durant l’audition des premiers suspects arrêtés.
Que le fils du patriote de Rewmi ce dernier a été cueilli dans une clinique dakaroise et non à Keur Ayib, comme relaté dans les premières informations sorties sur cette affaire. Le journal ajoute qu’il aurait été «en rapport permanent» avec le cerveau présumé de l’affaire, Sylvain Bathiapara MENDY.
Ce dernier est tombé en même temps qu’un certain Pathé GUEYE, lundi dernier à Karang. Le duo tentait de franchir le poste frontalier à bord d’un 4X4 blanche. Il était en possession de «18 kilogrammes de cocaïne planqués dans des cachettes aménagées dans ledit véhicule», souligne Libération. «L’OCRTIS, sur la base de plusieurs éléments techniques et de témoignages, a établi que Abdoulaye SECK devait récupérer une partie de la marchandise à Dakar», rapporte le quotidien d’information.
La suite de l’enquête devrait permettre d’en savoir plus sur la nature des liens supposés entre le fils de l’ancien maire de Thiès et le réseau que dirigerait Sylvain Bathiapara Mendy. «Les investigations continuaient encore hier [jeudi] et au moins trois personnes, dont une figure très connue des nuits dakaroises, étaient recherchées», renseigne Libération.