Le Premier ministre israélien a affirmé, jeudi 9 mai, au lendemain des menaces américaines sur des livraisons d’armes, que si Israël devait “tenir seul”, il combattrait “seul”.
Benyamin NETANYAHU adopte une posture “de défi”, après l’avertissement de Joe BIDEN sur Rafah, a indiqué le Financial Times.
“Si nous devons tenir seuls, nous tiendrons seuls. Je l’ai déjà dit, s’il le faut, nous combattrons avec nos ongles”, a déclaré Benyamin NETANYAHU selon un communiqué de son bureau.
Le Premier ministre israélien a affirmé, jeudi 9 mai, au lendemain des menaces américaines sur des livraisons d’armes, que si Israël devait “tenir seul”, il combattrait “seul”.
Benyamin NETANYAHU adopte une posture “de défi”, après l’avertissement de Joe BIDEN sur Rafah, observe le Financial Times.
Le Premier ministre israélien a affirmé, jeudi 9 mai, au lendemain de la menace du président américain de suspendre certaines livraisons d’armes si son armée entrait dans la ville du sud de la bande de Gaza, que si l’État hébreu devait “tenir seul”, il combattrait “seul”.
“Si nous devons tenir seuls, nous tiendrons seuls. Je l’ai déjà dit, s’il le faut, nous combattrons avec nos ongles”, a déclaré Benyamin NETANYAHU, selon un communiqué de son bureau.
Un message “combatif”, commente le Financial Times, qui remarque que Benyamin NETANYAHU ne mentionne pas nommément les États-Unis. “Alors que les négociations en vue d’un accord sur les otages et d’un cessez-le-feu semblent s’essouffler, le fossé s’est creusé entre Israël et son principal allié”, qui est aussi son “principal fournisseur d’armes”.
D’autres responsables israéliens ont adopté “un ton de défi”, jeudi, selon les mots d’Al-Jazeera, s’en prenant eux aussi à la position du président américain.
“Le Hamas ♥️ BIDEN”, a écrit jeudi sur X le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite israélienne. Le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a quant à lui déclaré que l’opération militaire devait “se poursuivre… jusqu’à la victoire, malgré et en dépit de l’opposition de la communauté internationale”.
La mise en garde de Joe BIDEN sur Rafah “aggrave le problème” de Benyamin NETANYAHU, analyse The New York Times.
“L’avertissement du président a renforcé les contraintes auxquelles est confronté le Premier ministre israélien, de plus en plus pris en étau entre les appels internationaux à un cessez-le-feu et les demandes de l’aile droite israélienne de procéder à une invasion à grande échelle de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza ‘’, a écrit le journal américain.
Liboire SAGNA