Le président de la République Bassirou Diomaye FAYE, a demandé, le Premier ministre, en collaboration avec les partenaires sociaux, d’entamer une réforme du code du travail afin de mieux aligner les objectifs de l’État du Sénégal sur la promotion de l’emploi et la protection des travailleurs.
« J’ai demandé au Premier ministre, en concertation avec les partenaires sociaux, d’entamer la réforme du code du travail afin de mieux répondre à notre engagement en faveur de la création d’emplois, de l’encouragement de l’investissement et de la protection des travailleurs », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de remise des cahiers de doléances au palais.
Evaluer la représentativité syndicale
Il s’agira selon le président de la République du renforcement du pouvoir juridique de l’administration du travail pour accroître significativement l’efficacité de ses interventions dans le cadre de la régulation des relations professionnelles .
L’amélioration du cadre juridique est une préoccupation sociale légitime, partagée par les employeurs, les travailleurs et les investisseurs, et Bassirou Diomaye FAYE a souligné que la législation du travail et de la sécurité sociale doit évoluer afin de répondre aux changements du marché du travail et de relever les défis du travail décent.
Le chef de l’État a également mis en évidence l’importance de renforcer les moyens juridiques d’intervention de l’entreprise.
Moderniser et de rationaliser la négociation collective
« Malgré quelques améliorations, je suis conscient qu’il est nécessaire de renforcer les moyens juridiques d’intervention de l’administration du travail afin de garantir le respect de la réglementation conformément à la convention 81 de l’OIT sur l’inspection du travail », a-t-il souligné.
Il a précisé que les efforts de l’État en matière de digitalisation contribueront à éliminer les retards administratifs signalés par les usagers.
Le chef de l’État a réaffirmé son engagement à évaluer la représentativité syndicale lors de cette cérémonie où les représentants des centrales syndicales ont présenté différentes demandes.
« Dans le but de moderniser et de rationaliser la négociation collective, le gouvernement s’est engagé à évaluer la représentativité syndicale, tant au niveau des centrales que des syndicats d’enseignants, à travers des élections », a-t-il souligné.
Liboire SAGNA