À l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz), le mandat du Recteur, le Pr Mamadou BADJI, arrive à échéance le 20 mai 2024. La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) informe qu’elle ne veut aucune prolongation.
Le bureau de la coordination a décidé ce mardi de sortir de son mutisme afin de dénoncer des manquements. «Il s’agit d’emblée de l’appel à candidatures en vue de la désignation du nouveau recteur de l’UASZ qui attend toujours d’être lancé alors que le mandat du recteur actuel prend fin le 20 mai 2024 », a laissé entendre le patron du SAES/UASZ.
Avant de renchérir, «il faut signaler qu’à cette date, ni le comité de validation et de sélection n’est mis en place, ni ledit appel à candidatures n’est élaboré. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la coordination n’acceptera aucune forme de prolongation d’un tel mandat à compter de cette date».
Ils appellent le nouveau régime à jouer le rôle d’arbitre pour régler cette situation. «La coordination s’opposera à toute forme de délégation spéciale à accorder à l’actuel recteur. C’est la raison pour laquelle la coordination SAES-UASZ interpelle le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l’Innovation sur les mesure à instamment prendre afin que la continuité du service public puisse être assuré à partir du 20 mai 2024 dans un strict respect des textes de gouvernance, en attendant la nomination du nouveau recteur», déclare la section SAES de l’université Assane SECK de Ziguinchor.
Il poursuit «Aucun dilatoire ne sera toléré à ce propos. En outre, la coordination SAES-UASZ exige de l’administration rectorale le paiement sans délai des dettes dues au Per (heures complémentaires, voyages d’études, subventions, entre autres) et aux vacataires. Par ailleurs, la coordination SAES-UASZ n’acceptera nullement que les chantiers entamés depuis 2015 déjà en état de délabrement avancé soient livrés dans les conditions actuelles».
C’est donc devant l’ampleur de manquements aussi insoutenables que la coordination tient à s’ouvrir à la communauté nationale et internationale pour exprimer son ras-le-bol tout en dégageant toutes responsabilités dans les perturbations qui pourraient en découle»Dr
Alexandre COLY.
Bakary Demba SY