Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et son homologue des Finances et du Budget, à la tête d’une délégation, ont effectué un voyage à Washington pour rencontrer les autorités du Fonds Monétaire International (FMI) dans le cadre des réunions Printemps.
Le secteur horticole est dominé par les importations qui rapportent au pays étrangers plus de 66 milliards de nos francs chaque année.
Le Sénégal doit pouvoir se positionner d’autant qu’il a les terres et l’expertise pour faire développer le secteur horticole. C’est l’avis du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Souveraineté alimentaire, Mabouba DIAGNE.
En visite dans une ferme agricole, il a annoncé le lancement de fermes pouvant employer des femmes et des jeunes pour développer le secteur.
«Nous sommes en train d’envisager de créer un concept de coopération agricole communale pour installer des jeunes, des femmes dans des fermes très similaires comme ça, mais avec l’accompagnement des techniciens », explique Mabouba DIAGNE et de déplorer l’importation de fruits et légumes.
«Le Sénégal importe aujourd’hui plus de 340 mille tonnes de fruits et légumes. C’est l’équivalent de 66 milliards de F CFA. Importer pour autant d’argent, autant de fruits et légumes, c’est exporter des jobs. Dans le domaine de l’horticulture, tout est possible au Sénégal. C’est un pays qui vit une situation paradoxale, parce qu’on importe tout », ajoute-t-il.
Estimant que ce travail ne peut se faire sans l’apport d’équipements modernes, le ministre a aussi promis de travailler sur cet aspect afin de faire développer le secteur.
Khadija NDIAYE