En Israël, une annonce inattendue secoue les cercles militaires et politiques. Le général Aharon ALIVA, chef des renseignements militaires, a présenté sa démission. Un événement marque la première démission à ce niveau depuis les attaques dévastatrices du 7 octobre dernier.
Le général ALIVA a pris la responsabilité des défaillances ayant conduit à l’attaque massive perpétrée par le Hamas, ayant entraîné la perte de la vie de 1 200 Israéliens et mené à une prise d’otages en cours, impliquant une centaine de personnes toujours retenues dans l’enclave palestinienne de Gaza. Dans une lettre de démission empreinte de regret, il a admis son échec à identifier les préparatifs de l’attaque, exprimant une profonde douleur pour les conséquences tragiques qui en ont résulté.
Alors que plus de six mois se sont écoulés depuis les événements, Israël n’a pas encore ouvert de commission d’enquête, en raison de l’état de guerre persistant.
Cependant, des informations ont émergé, révélant des signaux préoccupants négligés par les services de renseignement.
La démission du général Aliva soulève des questions cruciales sur les prochaines étapes, alors qu’Israël doit faire face à une introspection délicate sur les causes de cet échec sécuritaire.
Le chef d’état-major de l’armée et le chef de la sécurité intérieure ont également annoncé leur départ imminent, alimentant les spéculations sur les possibles conséquences politiques de cette crise.
Dans l’opposition, des appels se font entendre pour que le Premier ministre NETANYAHU suive l’exemple du général ALIVA et assume sa part de responsabilité en démissionnant.
La pression politique s’intensifie alors qu’Israël se prépare à une période de remise en question et de réalignement stratégique face à cette crise sans précédent.
Liboire SAGNA