L’armée israélienne a déclaré dimanche que l’Iran avait attaqué Israël avec environ 290 missiles et drones, dont 100 missiles balistiques.
L’Autorité israélienne de radiodiffusion a cité l’armée disant que samedi soir, Israël avait subi des attaques de l’Iran, au cours desquelles ce dernier a utilisé environ 100 missiles balistiques, 30 missiles de croisière et 160 drones suicides.
L’armée a ajouté que les lancements de ces missiles et de ces drones ont été effectués depuis divers endroits en Iran et en plusieurs vagues, selon la même source.
Il a souligné que cela coïncidait avec d’autres lancements individuels de missiles et de drones depuis le Yémen et l’Irak, ainsi qu’avec une quarantaine de lancements depuis le Liban.
L’armée a affirmé que les avions militaires israéliens, ainsi que ceux d’autres pays dont notamment les États-Unis, « avaient intercepté plus de 20 missiles de croisière » en dehors du territoire israélien.
La même source a poursuivi qu’il « n’y a pas eu de pénétration de missiles de croisière sur le territoire israélien, mais plutôt des missiles balistiques qui ont causé des dégâts mineurs aux infrastructures », sans plus de détails.
La télévision d’État iranienne a déclaré samedi soir que les Gardiens de la révolution avaient lancé une opération aérienne avec des drones et des missiles contre des cibles en Israël, affirmant, plus tard, que la moitié des missiles tirés avaient touché des cibles israéliennes « avec succès ».
Entre-temps, le commandement du front intérieur de l’armée israélienne a annoncé dimanche à l’aube la fin de la réponse iranienne et que le mini-conseil ministériel israélien pour la sécurité et les affaires politiques (le Cabinet) a autorisé au Premier ministre Benjamin Netanyahu, au ministre de la Défense Yoav Galant et au ministre Benny Gantz de prendre des décisions pour répondre à la réplique iranienne.
Cette réponse iranienne, première du genre opérée par Téhéran depuis son propre territoire et non par l’intermédiaire de ses alliés, intervient en représailles à l’attaque de la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, qui avait été exposée début avril à un bombardement par des missiles israéliens, entraînant la mort de 7 membres des Gardiens de la révolution, dont l’éminent général Muhammad Reza.
AA