Aprés la publication de la liste du gouvernement le 5 avril, le Réseau des féministes est monté au créneau pour dénoncer la « suppression » du ministère de la Femme dans l’attelage gouvernemental.
Les femmes de And Sam Jikko Yi quant à elles ont pris le contre-pied. Selon le collectif, ce qui importe le plus, c’est de mettre les personnes qu’il faut aux places qu’il faut. Non le nombre de femmes présentes dans le gouvernement. En guise d’exemple, elle évoque la parité érigée en règle à l’Assemblée Nationale et qui a créé des problèmes dans la mise en œuvre de la politique. «Un fourre-tout et un banditisme parlementaire », qualifient-elles.
«Nous dénonçons l’idée selon laquelle il faudrait dans le gouvernement le même nombre d’hommes que de femmes », ont-elle déclaré.
S’agissant de la compétence des femmes pour être ministre, le collectif signifie aux féministes qu’il n’est nullement une priorité de les mettre dans un gouvernement.
Khadija NDIAYE