Une fusillade a été perpétrée dans une salle de concert à Moscou ce 22 mars faisant plus de 60 morts et des centaines de blessés.
L’attaque a été revendiquée par Daesh.
Cependant, pour le président Russe Vladimir Poutine, cette revendication des djihadistes n’est qu’une façade car les vrais commanditaires ne sont pas les islamistes. Et d’ajouter que l’attaque ne restera pas impunie.
Toutes les personnes ou les pays qui y sont mêlées, de près ou de loin, vont en subir les conséquences. Dans un discours, il a fait des menaces appuyées à l’encontre des ses «ennemis».
Par contre des informations reçues par les renseignements russes, montrent que les 4 personnes qui ont perpétré la fusillade ont des contacts en Ukraine.
«Après avoir commis l’attentat terroriste, les criminels comptaient franchir la frontière russo-ukrainienne et avaient des contacts appropriés du côté ukrainien», ont indiqué les Services de Sécurité Russes (FSB).
Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a affirmé que son pays «n’a absolument rien à voir» avec l’attaque. Plus tard, le renseignement ukrainien est allé sensiblement plus loin en déclarant: «L’attentat terroriste de Moscou est une provocation planifiée et délibérée des services spéciaux russes sur ordre de (Vladimir) Poutine. Son objectif est de justifier des frappes encore plus dures contre l’Ukraine et une mobilisation totale en Russie».
Khadija NDIAYE