Idrissa Seck fait une proposition pour le moins surprenant. Il s’engage à faire élire les députés au scrutin majoritaire à deux tours et à limiter le nombre de députés à 100. Alors que le nombre de députés est corrélé à la population sénégalaise. En effet, les gouvernements précédents ont expliqué l’augmentation du nombre des députés par celle de la population.
Le candidat du parti Rewmi propose également de nommer les directeurs généraux de certaines agences et sociétés nationales par appel à candidature.
En outre, l’ancien maire de Thiès qui joue sa dernière carte, promet d’établir «l’équilibre des pouvoirs» en comblant les insuffisances et limites des lois et institutions qui ne sont destinées qu’à maintenir la prédominance du pouvoir exécutif. Il s’engage aussi à empêcher les dérives comme la non-transparence, la corruption, le manque d’éthique professionnelle dans les prestations de services publics.
Emile DASYLVA