Le secrétaire général de Amnesty International/Sénégal estime que la loi d’amnistie des faits de février 2021 à février 2024 est une prime à l’impunité votée par « une classe politique en perte de vitesse ». Considérant que plusieurs familles qui ont perdu des proches ne vont plus avoir gain de cause, Seydi Gassama a annoncé dans un entretien, saisir le comité des droits de l’homme des Nations-Unies afin que les familles des victimes puissent avoir réparation.
«Maintenant que la loi d’amnistie met fin à tous recours possible au niveau du Sénégal, nous allons prendre tous les cas concernés. Avec les avocats, nous allons les envoyer au comité des droits de l’Homme des Nations-Unies pour que, justement, l’Etat du Sénégal soit condamné à accorder des réparations à ces familles-là. Parce que le mécanisme de réparation a été annoncé au Sénégal. Nous tenons à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’on parle de mécanisme de réparation au Sénégal », déclare-t-il.
Seydi Gassama d’ajouter que cette loi est «comme un affront pour toutes ces victimes car le but de Macky Sall n’a qu’un objectif qui est de protéger les membres des forces de défense et de sécurité, protéger ceux qui ont peut été bruler le bus à Yarakh et tué des enfants innocents».
Khadija NDIAYE