Les candidats dits « spoliés » sont-ils en train de perdre leur temps en voulant introduire un recours devant la Cour suprême ce lundi pour invalider la date du 24 mars retenue pour la présidentielle? Me Abdoulaye Tine le dit en termes explicites: « Le décret fixant la date de l’élection est attaquable de manière utile devant le Conseil constitutionnel et pas devant la Cour suprême . Le Conseil constitutionnel a déjà réglé le problème dans sa dernière décision au considérant 5 où il autorise les autorités à s’affranchir à ne pas respecter les délais qui sont posés en temps normal parce qu’il estime que compte tenu de la situation d’exception, ces textes ont perdu leurs finalités », écrit Me Tine.
« Dès lors , la nécessité fait loi. Car il faut élire impérativement un Président avant l’expiration du mandat du Président actuel. Donc ca ne sert à rien de faire un recours sur le décret du Président Macky Sall », écrit Me Abdoulaye Tine, leader de l’Union sociale libérale et ancien candidat déclaré à la présidentielle.
Georges Nesta DIOP