Lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national au CICAD, le secrétaire général du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) et ministre du Travail a été appelé à faire un discours au nom de son parti.
Il a de prime abord rejeté la loi d’amnistie proposée par le chef de l’Etat. Ce qui est contre la position de son parti si on se fie à la sortie faite par la formation politique.
Le bureau politique a affirmé que le ministre a agi «sans mandat, et d’une rare violence, qui défie l’élégance et la retenue républicaines, et qui n’est qu’une position individuelle qu’il a attribuée à notre parti, le PIT».
«En cohérence avec sa logique personnelle du moment et au nom de la dignité et de la loyauté républicaines, pour recouvrer sa liberté de ton, le ministre Samba Sy aurait dû proposer à nos dernières instances nationales du BP et du CC sa démission du gouvernement et notre départ de BBY au lieu de verser dans le populisme, et d’étaler en plein jour sa déloyauté à l’égard d’un chef d’Etat qui a eu confiance en notre parti depuis 12 ans. Les positions d’instance priment sur les émotions et fantasmes du SG du PIT, ligoté par le communiqué de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), une gauche invertébrée, non structurée, sans repère ni perspective», a rectifié Amath Camara membre du bureau politique du PIT.
Le parti, ajoute-t-il, doit se mettre «en ordre de bataille, afin de porter le combat éminemment patriotique, pour restaurer la stabilité, la paix civile et sociale, à travers la concertation et le pardon ».
Khadija NDIAYE