Sidiki Kaba se met dans la peau du Conseil constitutionnel. Le pouvoir songerait à remettre le pouvoir au président de l’Assemblée nationale après le départ de Macky Sall, le 2 avril.
Président de la Commission date du dialogue national, Sidki Kaba affirme que le Conseil constitutionnel ne tranche que de deux façons. «Il peut appliquer les textes de l’article 36 qui stipule que le président de la République devra rester au pouvoir pendant deux mois avant de remettre les pouvoirs à son successeur démocratiquement élu par les Sénégalais où il peut dire qu’il s’agit ‘’de vacances de pouvoir’’ et dans ce cas c’est le président de l’Assemblée nationale qui devient automatiquement président de la République. Le président de l’Assemblée nationale est un président qui est tenu d’organiser les élections dans un délai de 60 à90 jours, ce qui signifie qu’il n’y a plus de droits acquis. Et dans ce cas, tout le processus reprendrait», poursuit Sidiki Kaba. «Il partira le 2 avril peu importe la décision que le Conseil constitutionnel rendra. Et que «CES» juges prennent la responsabilité de ce qui va se passer après le2 avril (que dans leur décision qu’ils actent la date et que le président de l’Assemblée nationale assurera l’intérim pour conduire l’élection à son terme après le 2 avril).
L’histoire retiendra que Macky Sall a tenté de sauver la démocratie sénégalaise que seuls les juges du Conseil constitutionnel porteront l’entière responsabilité des conséquences de leur décision», affirme Samuel Sarr. Sidki Kaba affirme que la date du 2 juin n’est pas un choix tiré du chapeau. A l’en croire, il a fallu examiner les différentes hypothèses et lever les différents obstacles avant de la retenir par acclamation. «Après avoir examiné toutes les contraintes, nous avons retenu la date du2 juin, celle-ci ne rencontre aucun inconvénient, la date du deuxième tour tombant vers le 23 juin. On ne pouvait donc pas évoquer des contraintes religieuses et culturelles», dit-il.
Ndèye Maguette SEYE