Le dialogue annoncé par le président Macky Sall depuis le 22 février passé et qui va débuter ce lundi 26 Février 2024 est contesté par la plus grande majorité des forces vives de la nation notamment ses homologues du milieu politique sénégalais. Dans un communiqué rendu public, le parti FDS-Les Guelewars, dirigé par le docteur Babacar Diop dit niet à l’invitation du chef de l’État : « L’adresse du président Macky Sall le 22 février a déchiré le voile de l’espoir, laissant derrière elle un sillage de doute et d’incertitude quant à l’avenir de notre processus électoral. Ses réponses aux journalistes ébranlent la foi en la constance des échéances présidentielles et en l’intégrité du serment présidentiel de respecter les termes de son mandat », ont souligné Babacar Diop et ses collègues. De ce fait, disent-ils que : « Le parti Fds-Les Guelewars annonce sans équivoque, qu’il ne participera pas au dialogue national annoncé par le président Macky Sall ce lundi 26 Février et mardi 27 Février. Cette décision est l’expression d’une profonde indignation, d’un appel ralentissant à dénoncer une tentative calculée de détourner le flux sacré de notre processus électoral »
Les membres cette organisation politique ont déploré aussi la manœuvre périlleuse à laquelle ils assistent et qui risque d’éroder l’espace même de la coexistence démocratique du Sénégal : «Fds-Les Guelewars refusent catégoriquement de légitimer une telle trahison des principes sacrés pour lesquels de nombreux se sont battus – parfois au péril de leur vie – et pour lesquels, ils continuent de se battre inlassablement ». Ils font appel au président de la République à se conformer aux décisions du Conseil constitutionnel pour fixer une date pour la tenue de l’élection.
En conclusion, ils indiquent que : « Nos cœurs s’élèvent dans un vibrant appel à la libération des détenus politiques dont les voix ont été réduites au silence par l’injustice des barreaux. Avec une urgence empreinte de justice, nous exigeons la libération immédiate d’Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et de tous ceux qui sont privés de leur liberté d’agir dans l’arène politique. Ils doivent être libérés afin qu’ils puissent se présenter devant le peuple, dans une compétition loyale pour solliciter le suffrage populaire, avec les mêmes chances que les autres candidats »
Mamadou LY