Candidat à l’élection présidentielle, Idrissa Seck s’est emmuré dans un silence assourdissant depuis l’annonce par Macky Sall de l’abrogation du décret de convocation du corps électoral qui annule sine die l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cela, après le manège du «Petit prince» du Qatar, Karim Wade qui le désigne comme son plus grand ennemi depuis qu’il a publiquement traité son vieux père «d’ancien spermatozoïdes, futur cadavre».
Aujourd’hui que tous les autres candidats ont publiquement dénoncé ce qu’ils appellent «un coup d’Etat institutionnel», l’ancien Premier ministre et mastodonte de la scène politique sénégalaise, qui a déjà pris part à trois élections présidentielles en tant que candidat, doit clarifier sa position. Ne serait-ce que pour ne pas montrer qu’il fait désormais partie de ce «grand deal international ignoble, honteux et contraire aux intérêts du Sénégal» qu’il dénonçait en juin 2016 à Touba.
Seyni DIOP