Elle est l’une des femmes qui prétendent succéder Macky Sall au fauteuil présidentiel, au soir du 25 février 2024. Un combat légitime pour Dr. Rose Wardini si on fie à son profil, son parcours et son leadership. Gynécologue-obstétricienne, elle a consacré la plupart de son temps aux œuvres sociales. Loin des projecteurs, sans tambour ni trompette, elle a souvent travaillé dans l’ombre. Native de Latmingué, une localité située dans la région de Kaolack, la candidate en lice pour la magistrature suprême a passé près de trois décennies à mener de bonnes actions pour le bien-être des populations, à travers des dons, des consultations gratuites au Sénégal et dans la sous-région. Forte de cette expérience, après une imprégnation des difficultés que rencontre le bas peuple, elle décide de descendre sur le terrain politique. Non pas pour soutenir un leader, mais pour s’imposer afin de pouvoir, un jour, mettre en œuvre ses aspirations des citoyennes.
De Dr. Rose Wardini, on retient une femme effacée, une battante au service de sa nation, particulièrement aux côtés des démunis. Dans ses œuvres sociales, elle appuie beaucoup les femmes, une couche vulnérable. Un engagement social qu’elle mène de manière désintéressée. Investie par son parti «Sénégal nouveau» et une coalition de partis politiques, Dr. Rose Wardini s’est faite seule, contrairement à des leaders politiques qui s’appuient sur la célébrité de leurs pères pour exister. Elle a travaillé d’arrache-pied pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Son combat reste légitime.
Par Me Cheikh NIASS