C’est un véritable calvaire que vivent les populations de Tivaouane Peulh, gros village de 22 quartiers, notamment celles vivant en contre bas de la route principale. La réfection de cette dernière a été lancée, sans échéancier clair. Conséquence : tous les véhicules (lourds comme légers) se rabattent sur des routes sablonneuses dont celle qui mène au seul cimetière de la localité où ils ont toutes les chances de s’embourber.
Si l’insécurité s’y ajoute, bonjour les dégâts. Un taximan en a fait l’amère expérience. Revenu de son travail, vers 3 heures du matin, son véhicule a calé dans le sable. Malheureusement, ceux qui étaient les premiers à venir lui prêter main forte étaient de vulgaires malfrats qui se sont emparés de sa recette quotidienne.
Les programmes «Promovilles» de revêtement en pavés ont été déployés sur des rues parfois non prioritaires. Quant aux autorités municipales, elles sont aux abonnés absents. Au grand malheur des habitants de Tivaouane Peulh, Socabeget Namora qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Samba BARRY