Mohamed Bazoum n’est pas libre de ses mouvements depuis le renversement de son régime par l’armée. Ce vendredi, la Cour de Justice de la CEDEAO a rendu un arrêt ordonnant sa libération ainsi que sa femme et son enfant détenus à Niamey. La Cour appelle les putschistes à remettre en liberté le président élu à la tête du Niger en avril 2021 et ceci sans conditions.
En donnant raison aux avocats de Bazoum, la Cour qui siège à Abuja au Nigeria met encore plus la pression sur le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), qui a pris le pouvoir le 26 juillet grâce à un coup d’Etat militaire.
Avant ce verdict, la Cour avait rejeté la demande de levée de sanctions imposées au Niger par la CEDEAO.