En Guinée Bissau, le Bureau de Communication et de Relations Publiques de la Présidence de la République a annoncé la dissolution du parlement, effective dès aujourd’hui. Cette décision, officialisée par un décret signé par le Président Umaro Sissoco Embalo, intervient à la suite des événements survenus les 30 novembre et 1er décembre derniers.
En effet, jeudi dernier dans la soirée, des éléments de la garde nationale avaient fait irruption dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d’Etat au Trésor public, Antonio Monteiro qui y étaient interrogés. Les deux membres du gouvernement avaient été placés en garde à vue jeudi et interrogés à propos d’un retrait de dix millions de dollars (9,23 millions d’euros) des caisses de l’Etat. L’affaire avait été abordée auparavant au Parlement. Les membres de la garde nationale s’étaient ensuite retranchés dans un camp militaire de la capitale Bissau, et avaient résisté jusqu’à vendredi matin par les armes.
“La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (…) de la Constitution”, établit un décret présidentiel communiqué à la presse.
Avec francetvinfo