C’est la fin de la mission de nation unie en République démocratique du Congo. Après 25 ans d’intervention pour le pour maintien de la paix dans le pays la Monusco et l’Etat congolais ont convenu du retrait des Casques Bleus de la RDC.
Mardi, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a estimé que la collaboration, je cite” a montré ses limites, dans un contexte de guerre permanente, sans que la paix tant attendue, ne soit rétablie dans l’Est du Congo”.
Devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, le président congolais, Félix Tshisekedi avait déjà réclamé le retrait accéléré des 15 000 soldats de l’ONU. L’institution souhaite un “retrait progressif, responsable et durable”.
Bien qu’aucun calendrier ferme n’ait été annoncé mardi, les observateurs estiment qu’il est peu probable que le retrait soit accéléré avant la fin du cycle électoral actuel en cours.
L’est du Congo est depuis longtemps envahi par des dizaines de groupes armés cherchant à s’approprier une part de l’or et d’autres ressources de la région. Certains auraient discrètement été soutenus par les voisins du Congo. Les experts de l’ONU ont noté des « preuves substantielles » selon lesquelles le Rwanda soutient le groupe rebelle du M23. Le Rwanda s’est inscrit en faux.
Les Congolais frustrés, affirment être sans défense face aux attaques des rebelles, ce qui conduit à des protestations, parfois meurtrières, contre la mission des Nations Unies.
Le mois dernier, le gouvernement congolais a réclamé le départ, avant décembre, de la forces sous-régionales d’Afrique de l’Est du pays. Raison évoquée : un « manque de résultats satisfaisants sur le terrain ».
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