Le Sénégal risque «de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense». C’est Souleymane Jules DIOP qui lance cette alerte. Selon lui, si le président de la République ne décide pas de reporter l’élection présidentielle de février 2024, tout peut arriver.
« Nos textes sont mal écrits, nos textes ne sont pas précis. Nos textes ont été élaborés sans envisager certains cas, certains scénarii, y compris celui que nous avons d’avoir pour la première fois des requêtes concernant la déchéance. Parce que, c’est la première fois que cela arrive que l’agent judiciaire de l’État saisisse en appel, une juridiction pour qu’un sénégalais soit déchu de ses droits civiques », déclare-t-il dans un entretien.
Par ailleurs, il souligne que le chef de l’Etat Macky SALL n’est pas d’accord avec cette proposition car, indique-t-il, « il ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier ».