Le constitutionnaliste Ngouda MBOUP a confirmé lors de son passage sur le plateau de Midikeng sur PressAfriktv que Ousmane SONKO, le leader de PASTEF, sera bien candidat à l’élection présidentielle de février 2024. Selon cet enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), le tribunal d’instance de Ziguinchor devrait bientôt rétablir les droits de Sonko. Il espère que la justice sera rendue, contrairement à la décision prononcée par les juges de référés de la Cour suprême vendredi dernier.
Ils sont cinq (5) au sein du parti PASTEF a avoir récupéré les fiches de parrainages en vue de l’élection présidentielle de 2024. D’après Ngouda MBOUP la pléthore de candidature au sein de ce parti est juste « une stratégie ». Invité sur le plateau de Midikeng sur PressAfriktv, l’enseignant-chercheur à l’UCAD a soutenu que PASTEF n’a pas de plan autre que son leader, mais un projet.
Et ce projet est incarné par Ousmane Sonko qui est le candidat officiel désigné par la haute autorité de régulation du parti. La Cour de Justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été saisie par le PASTEF pour obtenir justice. Ils accusent l’État du Sénégal de violer les droits de Sonko et de chercher à entraver sa candidature au prochaines élections présidentielles. Selon le constitutionnaliste Ngouda MBOUP, si PASTEF obtient gain de cause devant la CEDEAO, cela signifierait que l’État sénégalais serait tenu de respecter les décisions de justice.
Et que cela pourrait ouvrir la voie au rétablissement de PASTEF dans ses droits et à la possibilité pour Ousmane SONKO de se présenter à l’élection présidentielle.